Un album exceptionnel, profond, fascinant, envoutant, qui aurait pu naître d’une rencontre entre les Pink Floyd, Oum Kalthoum et Joy Division. Le groupe associe chants séculaires d’Orient, orages électroniques et puissance du rock,
 
Le précédent album inventait – réinventait – une world music transcontinentale, faite d’électronique, de fièvre rock et de mélopées en arabesque Avec cet opus, Orange Blossom revient encore plus fort. Il a fallu aller en Egypte, chercher LA voix. Une voix de soleil qui vibre de tout son souffle et qui transperce l’âme. La voix d’une génération qui s’est levée, celle de la chanteuse Hend El Rawy. Il a fallu s’installer au fond d’un hôtel à Aman en Jordanie, le temps d’y enregistrer des chanteurs traditionnels venus prêter leurs voix dans les lumières crépusculaires d’un soleil lunaire. Et il a fallu le temps du retour, le temps pour enregistrer, capter l’acoustique de l’Orchestre du Conservatoire de Cholet. Il a fallu prendre le temps de poser les atmosphères pour mieux les embraser, du temps pour développer les thèmes et en obtenir la quintessence.  
 
Un album exceptionnel, profond, fascinant. Un album où les chansons s’étendent, s’étirent, s’élèvent dans des tourbillons électriques, avec le plaisir comme seule ligne directrice. « Under the Shade of Violets » est le genre d’album que l’on n’entend plus. A cause du temps qu’il exige, symptôme d’un temps qui n’en a plus. A cause de son audace. Aller où personne ne va, en éclaireur, en explorateur, aux quatre coins des musiques du monde, de l’Occident à l’Orient, du Mexique, au Brésil, et de faire un disque mondial où les talents multiples se retrouvent en regardant loin devant, sous l’égide d’un architecte, Carlos Robles Arenas.
 
Le groupe a tourné partout, des Etats-Unis à la bande de Gaza, en passant par l’Afrique du Nord, les Pays de l’Est, l’Europe, l’Australie, La Nouvelle-Zélande et l’Asie.